Les principes d'une AMAP

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Pour le producteur, c'est l'assurance d'un revenu régulier garanti sur le moyen terme. Ce revenu permet au producteur d'investir en moyens ou en personnel sur son exploitation.

Pour le consommateur, c'est l'assurance de l'origine des produits et d'une transparence totale sur leur mode production. Les exploitations sont ouvertes aux adhérents, l'Amap organise régulièrement des visites.

Pour tous, c'est contribuer au maintien d'une production locale et au maintien des revenus des producteurs qui prônent une agriculture de qualité.

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Historique des Amap

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Les amap existent sous un autre nom depuis la fin de la 2ème guerre mondiale au Japon.

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Dans les années 60, des mères de familles japonaises s’inquiétèrent de voir l’agriculture s’industrialiser avec un recours massif aux produits chimiques. Elles fondèrent alors les premiers Teikei, ce qui peut se traduire par "la nourriture avec le visage du fermier dessus", dont le principe de fonctionnement est le suivant : en échange de l’achat à l’avance de la récolte du paysan, ce dernier s’engage à fournir à ces mères des aliments cultivés sans produits chimiques. A peu près à la même époque en Suisse et Allemagne, des fermes communautaires développèrent leur propre partenariat avec les consommateurs locaux en leur fournissant chaque semaine des produits frais.

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Dans les années 80, l’idée s’implanta aux États-Unis et prit le nom de CSA Community Supported Agriculture. Le concept se répandit ensuite rapidement par bouche-à-oreille, gagnant le Canada et l’Angleterre dans les années 90.

En 2001, Denise et Daniel Vuillon, couple de maraîchers du Var, lancèrent avec des consommateurs locaux la première AMAP, reprenant les principes de fonctionnement des CSA. L’association "Alliance Paysans Écologistes Consommateurs", aujourd'hui nommé MIRAMAP (Lien régional : http://amap-aura.org/), fut choisi pour coordonner le développement des AMAP en France.

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Une AMAP n'est pas un panier

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Une AMAP est une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne ayant pour objectif de préserver l’existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique d’agriculture durable, c’est-à-dire une agriculture paysanne, socialement équitable et écologiquement saine.

Il s’agit aussi de permettre à des consommateurs d’acheter à un prix juste des produits d’alimentation de qualité, en étant informés de leur origine et de la façon dont ils ont été produit, et de participer activement à la sauvegarde et au développement de l’activité agricole locale dans le respect d’un développement durable.

 

Un partenariat s’établit entre un groupe de consommateurs et un agriculteur de proximité. Il se formalise par un contrat dans lequel chaque consommateur achète en début de saison une part de la production (légumes, viande, fromage, oeufs…) qui lui est livrée périodiquement à un coût constant. Le producteur s’engage à fournir des produits de qualité dans le respect de la charte des AMAP.